Plusieurs options s’offrent à vous, je vais parler ici de l’arrosage de massifs fleuris uniquement. Le potager fera l’objet d’un autre blog/tuto !
Si vous avez opté pour de beaux massif fleuris, il faudra être vigilent quant à l’arrosage de ces derniers, c’est vraiment l’étape la plus importante dans le processus de vie d’une plante.
La fréquence et la quantité d’eau sera à mesurer par vous-même en fonction de l’âge de la plante, de ses besoins en eau de base et aussi en fonction de l’environnement : géolocalisation (votre climat local) de l’exposition (soleil, ombre) de la météo (nuageux, ensoleillé, pluvieux, venteux…) et bien sûr en fonction des saisons.
Comme la sécheresse fait désormais partie de notre quotidien et de notre futur, mieux vaut opter pour des solutions économiques et écologiques.
Voici donc quelques bons gestes à avoir :
- Arrosez de préférence tard le soir (surtout l’été) pour que l’eau ne s’évapore pas trop vite et que votre sol reste frais le plus longtemps possible
- Arrosez abondamment et en plusieurs fois si vous cultivez vos plantes en pot
- Arrosez toujours au pied jamais sur les feuilles pour ne pas les tâcher ou les brûler en cas de soleil ardent
- Utilisez un arrosage imitant le plus possible la pluie, optez pour une douchette avec un débit régulier
- Prenez votre temps et observez comment chaque plante réagit
Après avoir parlé des bons gestes, quelles sont les options qui s’offrent à vous pour réduire l’arrosage. En dehors de l’aspect écologique et économique, l’eau du robinet n’est pas la plus adaptée pour les plantes, parfois trop calcaire, elle manque de nutriments qui doivent être souvent compensés par un apport d’engrais.
Voici donc quelques options pour limiter les arrosages :
- Les Ollas : des jarres en terre cuite (aspect poreux) qui seront plantées en pleine terre, proches des racines, pour laisser l’eau s’infiltrer tout doucement. Il faut les adapter en fonction de la plante et bien les couvrir pour ne pas que l’eau s’évapore. Cette technique ancestrale a l’avantage de supprimer l’eau stockée en surface. Cela évite de perdre de l’eau (qui n’arrivera jamais jusqu’aux racines) et cela limite aussi le développement des mauvaises herbes.
- Les récupérateurs d’eau de pluie une poubelle, un récupérateur, un bassin, des arrosoirs, tous les contenants sont les bienvenus pour récupérer et stocker l’eau naturelle afin d’en faire profiter vos plantes.
- Les récupérateurs d’eau de douche : Pensez aussi à garder l’eau de vos douches, comme l’eau froide qu’on laisse couler en attendant l’eau chaude ! En fonction de la capacité et votre cumulus, l’opération peut faire perdre beaucoup d’eau. Une étude démontre que certaines personnes attendent plus de 30 secondes par douche ce qui représenterait environ 7m3 d’eau gaspillée par logement et par an.
Écoutons les anciens ! la première fois que j’ai vu ma grand-mère avec tous ses arrosoirs dans sa salle de bain, je pensais qu’elle se laissait déborder par son bazar, que nenni ! Elle faisait depuis bien longtemps de la récupération d’eau de douche pour économiser une chasse d’eau ou bien arroser ses plantes.
Mais rassurez vous notre consommation d’eau pour le jardin est de l’ordre de 4% comparée à notre consommation pour les WC et les douches 65 %
A moins d’avoir un parc ou plusieurs hectares de plantes à arroser, votre jardin n’est pas le plus grand responsable du manque d’eau que nous subissons de nos jours, mais si tout le monde prend l’habitude de faire ces petits gestes pour la planète, c’est tout bénéf’ !